Les contestations populaires contre les régimes autoritaires de Libye, du Bahreïn et du Yémen se poursuivent dimanche. Elles sont réprimées par des démonstrations de force. Quelle est la situation pays par pays ?
Bahreïn
A Bahrein, l'opposition appellait à une grève générale illimitée à partir de ce dimanche, rapporte RFI. Samedi, les militaires se sont retirés des rues de la capitale Manama. Dans la nuit de samedi à dimanche, les manifestants ont occupé la place de la Perle qui est devenue le lieu emblématique de la contestation à Bahreïn. Ils y sont encore ce dimanche.
Les manifestants réclamnte un gouvernement démocratique qui leur permettraient d'être entendus dans un régime dominé par une monarchie sunnite, explique Le Figaro. Ils souhaitent que le pouvoir soit transmis au parlement et que la famille royale cesse d'avoir la haute main sur les portefeuilles ministériels les plus importants.
Six manifestants sont morts à Bahreïn cette semaine, tués par la police.
Libye
Là aussi, les manifestations se sont poursuivies ce dimanche. Selon Al Jazeera, les violences auraient fait plus de 200 morts depuis mardi. De son côté, l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch parle de 104 victimes depuis mardi.
Dimanche, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Benghazi, deuxième ville de Libye, pour porter en terre les manifestants tués par les forces de sécurité, rapporte Le Point.
"Il semble que le leader libyen ait ordonné à ses forces de sécurité de mettre fin à tout prix aux manifestations, et que les Libyens soient en train de payer ce prix de leur vie", a dénoncé Amnesty International.
Le colonel Kadhafi, au pouvoir depuis plus de 40 ans, n'a toujours pas fait de déclaration officielle depuis le début du mouvement, précise le Nouvel Obs.
Yémen
Le mouvement de protestation, mené par des étudiants, a été rejoint dimanche par l'opposition parlementaire yéménite. Elle appelle à"rejoindre les rangs des jeunes qui manifestent contre la répression, la tyrannie et la corruption", note Le Figaro.
Les manifestations qui se déroulent quotidiennement à Sanaa (la capitale) et dans d'autres villes du pays ont été jusqu'à samedi violemment réprimées par des partisans du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
Dix personnes ont été tuées depuis le début du mouvement, indique Europe 1.
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