Située juste avant l’aéroport d’Oujda, elle a pour but “d'engendrer des investissements dans plusieurs industries et services vitaux” explique Ali Ghannam, directeur général de la société MEDZ, filiale du Groupe CDG en charge du projet.
L'offre industrielle prévue est surtout axée sur l'agroalimentaire, les énergies renouvelables, l'automobile et l'électronique, l'artisanat, la sous-traitance industrielle (industries non polluantes) ainsi qu'un espace de Recherche&Développement dédié à la formation des ressources humaines. Notons que la technopole d'Oujda dispose d'un parc industriel, d'une zone logistique et une troisième zone pour des activités tertiaires, baptisée Oujda Shore.
Selon les conclusions des deux cabinets d'expertise, Ernst&Young et le cabinet Mc Kinsey, ce sont plus de 25 milliards DH de retour sur investissement qui seront générés à moyen terme. Lors de l'inauguration de la Technopole, le roi a procédé à la remise des certificats d'attribution aux premiers investisseurs.
Success story de l'Oriental
La nouvelle zone industrielle présente des arguments convaincants pour les investisseurs étrangers: proximité avec l'Europe, ressources naturelles, humaines, techniques et scientifiques sous-exploitées, infrastructures développées, foncier accessible à des coûts compétitifs, logistique routière et maritime en passe de devenir un hub dans la rive sud de la Méditerranée: en somme, une véritable plateforme d'accès à une population africaine forte de 922 millions de consommateurs potentiels!
La technopole a été planifiée comme une déclinaison territoriale du Plan Emergence initié en 2009, destiné à faire face aux défis de la mondialisation, en offrant aux investisseurs de calibre international un environnement des affaires propices pour leurs activités respectives. Dans le cadre de cette stratégie, on a ainsi vu naître successivement Casa Shore Park, le plus grand complexe casablancais dédié aux activités de service et de technologies de l’information dans la capitale économique, puis Rabat Technopolis. Plus de 22 plateformes industrielles intégrées devront être opérationnels d'ici 2015, selon le Pacte Emergence.
Coup d'envoi d'Oujda Shore
Le roi Mohammed VI a également donné le coup d'envoi des travaux de réalisation de la première tranche du projet Oujda Shore, situé au sein de la Technopole d'Oujda. Elle occupera 22.500 m² de la superficie de la technopole, pour un investissement global de 180 MDH. Oujda Shore fait entrer la Région de l’Oriental dans l’ère de l’offshoring, en offrant des infrastructures world-class ainsi que des services de gestion et d’animation.
Il y aura ainsi des plateaux de bureaux, des services de support (business-center, guichet unique et centre de formation professionnelle) et des services de proximité.
La première tranche sera réalisée sur une superficie de 7 500 m², pour un investissement de 60 MDH, et une durée prévisionnelle d’exécution de 18 mois. À terme, 2 000 emplois directs seront créés au titre de cette première tranche.
Un cluster de compétitivité
Le Clean-Tech constitue la composante-phare de la technopole d’Oujda et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie énergétique marocaine. L’objectif recherché à travers ce projet est de créer les conditions de création d’un cluster de compétitivité axé sur le développement durable, principalement sur les filières du solaire, de l’éolien et de l’efficacité énergétique.
Il est également prévu un campus dédié principalement à la formation et à la recherche&développement, dans les domaines liés notamment aux énergies renouvelables.
Source: Au fait
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire